Méditation et neurosciences

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Depuis quelques années déjà, les scientifiques ont mis en lumière des effets physiques notables sur la matière grise lorsque l’individu se prête à la méditation. On pensait auparavant qu’elle ne modifiait que le fonctionnement du cerveau. Il semblerait au contraire qu’il y ait un impact important sur la structure même de celui-ci. En effet, la méditation aurait un rôle stimulant sur la neuroplasticité. La capacité du cerveau à s’agencer et à se modifier en fonction des événements et de nos expériences de vie est stimulée.

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Matthieu Ricard et Richard Davidson

Les travaux en neurosciences l’ont démontré, la méditation de pleine conscience permet instantanément de faire baisser le taux de cortisol (l’hormone du stress) dans le sang. Parallèlement, elle déclenche la sécrétion de tout un cocktail d’hormones qui font du bien, telles que l’ocytocine, et les endorphines. L’incidence physiologique est donc instantanée.

Par exemple, depuis janvier 2011, le Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon rassemble l’expertise multidisciplinaire de 14 équipes (380 membres issus de laboratoires de l’Inserm, du CNRS et de l’Université Lyon 1) permettant de nouvelles synergies dans l’étude du cerveau et des pathologies associées.

Différentes parties du cerveau sont stimulées lors d’une session de méditation : cela concerne les zones responsables de la perception, de l’attention et des sensations corporelles internes. En plus, les zones de la gestion de la mémoire, du stress et de l’empathie sont aussi stimulées. Même le rapport à soi et aux autres ou encore l’intégration émotionnelle en font partie.

Les vertus de la méditation ne seraient pas exclusives à la structure du cerveau ainsi qu’à son fonctionnement, mais également sur notre santé de manière générale.

  • Santé cardio-vasculaire : il  semblerait que la pratique régulière de la méditation ait un effet préventif sur certaines maladies cardio-vasculaires. Dans l’ensemble, les études sur la méditation suggèrent un bienfait potentiel pour le risque cardiovasculaire.
  • Dépression: la méditation permettrait de réduire les risques de récidive des épisodes dépressifs.
  • Douleurs chroniques : La pleine conscience ne peut pas effacer les symptômes, mais elle peut soulager en changeant notre regard, notre vécu. Sans supprimer la douleur, nous avons la possibilité de la voir différemment et de l’influencer. Elle peut permettre de réduire l’intensité et de la durée des douleurs chroniques, qui débarrassées de sa composante émotionnelle et deviennent moins aliénantes.
  • Système immunitaire : la méditation réduirait les réactions inflammatoires et ceci en diminuant l’expression d’un groupe de gène faisant partie du système immunitaire.
  • Sommeil : la méditation permet notamment de calmer le stress et les ruminations mentales en calmant son agitation mentale. Elle permet d’obtenir un endormissement plus facile et un sommeil de meilleure qualité.

 

Si vous êtes intéressés par le sujet,
je vous invite à suivre ces liens pour aller plus loin :

 

Méditation et neurosciences
Méditation et Neurosciences – France Inter 2019
Sciences et Avenir, l'actualité de la science et la vie de la recherche dans le monde
La méditation protègerait le cerveau du vieillissement
Corps – esprit – sciences : conversations avec le Dalaï Lama – S
Université de Strasbourg
Quand les neuroscientifiques étudient le cerveau des pratiquants de la méditation de pleine conscience
Comment la méditation agit sur le cerveau

Enfin, l’association Soins de l’Etre proposera le 14/11/2019 une conférence sur ce thème, en présence de Brigitte QUIGNON et de Stéphanie DUMAS.
Cliquez sur l’affiche si vous souhaitez vous inscrire !

 

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Publié par CAP HARMONIE

Enseignante Méditation spécialisée dans la relaxation sonore avec les bols chantants, je vous propose des ateliers, des stages, et des voyages en Inde du nord autour de ces sujets qui me passionnent !

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