Le son précède la pensée
« Le son guérit avant même que l’esprit comprenne. » Cette phrase, attribuée à plusieurs traditions anciennes, contient une vérité puissante : notre corps réagit aux fréquences sonores bien avant que notre cerveau ait eu le temps d’analyser ou de comprendre ce qui se passe.
Les bols chantants tibétains, en particulier, ne sont pas de simples instruments de relaxation. Ce sont des outils vibratoires. Et chaque bol, selon sa fréquence, a un impact précis sur une zone du corps ou un aspect de notre système énergétique.

Fréquences et résonances : une cartographie corporelle
Les bols émettent des fréquences allant généralement de 100 à plus de 1000 Hz. Ces sons ne se contentent pas d’être entendus : ils sont ressentis. Le corps humain, composé à plus de 70 % d’eau, est un excellent conducteur de vibrations. Voici ce que cela signifie concrètement :

- Fréquences graves (100-300 Hz) : elles résonnent dans les zones basses du corps – bassin, jambes, bas du dos. Elles apportent un sentiment de sécurité, de calme, d’enracinement. Idéales pour apaiser un mental agité ou retrouver le sommeil.

- Fréquences médiums (400-800 Hz) : elles agissent sur la poitrine, le cœur, les poumons. Elles équilibrent les émotions, aident à « digérer » les ressentis non exprimés, et soutiennent la circulation énergétique.

- Fréquences aiguës (900 Hz et +) : elles stimulent le cerveau, la glande pinéale, les centres supérieurs de la conscience. Elles apportent clarté mentale, sensation de légèreté, voire ouverture spirituelle.
Quand le corps dit « non » : une alerte, pas un problème

Il est fréquent que certaines fréquences provoquent un malaise, voire un rejet. Beaucoup pensent alors : « Ce bol n’est pas pour moi. » En réalité, c’est souvent exactement celui dont on a besoin.
Ce rejet n’est pas une réaction négative. C’est un signal. Une tension. Une mémoire peut-être. Le son a simplement mis en lumière un point de résistance. Et comme toute guérison, cela commence souvent par un inconfort.
Laisser le corps choisir
Notre mental aime choisir ce qui « sonne bien ». Mais dans une démarche thérapeutique ou introspective, il est souvent plus juste de se laisser guider par ce que le corps ressent, même si cela bouscule.
Le son ne ment pas. Il traverse nos filtres, contourne les résistances intellectuelles et va directement là où ça coince. Le bol qui vous fait pleurer est peut-être celui qui vous libère.

En conclusion
Le travail avec les bols chantants n’est pas une simple relaxation. C’est une forme de dialogue silencieux avec le corps. Une écoute vibratoire qui, bien menée, révèle ce que les mots ne disent pas encore.
Alors, la prochaine fois que vous entendez un bol… ne jugez pas. Ressentez. Observez. Et écoutez ce que votre corps essaie de vous dire 😉
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