Notre petit poulailler
Nous avons décidé d’installer en 2024 un petit poulailler, il a fallu partager le territoire !
Le poulailler : autonomie, joie et œufs frais
Accueillir des poules dans son jardin, c’est bien plus que récolter des œufs. C’est renouer avec un rythme plus simple, se rapprocher des cycles naturels et, soyons honnêtes, partager de vrais moments de tendresse avec des animaux au caractère surprenant. J’ai été très étonnée de découvrir qu’elles pouvaient être très curieuses et qu’elles aillaient me suivre partout !
Pourquoi un poulailler ?
Les poules transforment nos restes de cuisine en ressources : elles mangent les épluchures, grattent la terre et produisent un engrais naturel (le fumier de poule est riche en azote) qui retourne au potager.

En échange, elles offrent des œufs frais, un vrai plaisir au quotidien. Avec poules, nous assurons au moins 2 oeufs par jour. Nous les rammassons dans un petit panier, le temps qu’ils refroidissent, notons la date dessus au crayon de papier et les rangeons ensuite dans 2 boites de 14 emplacements. Nous les rangeons au réfrigérateur, même si nous savons que cela n’est pas utile… Ca nous rassure !
Nous collectons toutes les coquilles pour ensuite, soit les mettre au potager (les tomates adorent !), soit les redonner aux poules de temps en temps !

Et puis, surtout, il y a la présence : observer une poule qui gratte, qui caquette ou qui s’installe pour pondre, c’est apaisant. Comme une petite méditation vivante dans le jardin. Et les voir évoluer entre elles, cela peut être très amusant !
Bien-être animal avant tout
Un poulailler ne se résume pas à une cabane. Pour des poules heureuses et productives, il faut :
- De l’espace : un enclos sécurisé où elles peuvent gratter et picorer.
- Un pondoir repéré : nous y avons disposé 2 faux oeufs qui sont à s’y mépandre !

- Un abri confortable : fermé la nuit, avec des perchoirs et des pondoirs douillets.
Au dodo ! Nous avons installé une fermeture solaire de la porte du poulailler afin d’être sûres de ne pas oublier la sécurité de nos poulettes dans leur petite maison !
Nous avons également protégé leur maisonette du soleil avec un filet de camouflage.

- De l’eau fraîche et de la nourriture variée : graines, herbe, restes de cuisine (attention à ce qui est interdit, comme l’avocat, les pommes de terre ou l’oignon). Les nôtres adorent la salade et les vers (uniquement le dimanche, les gourmandes!).
- Nous avons fait le choix d’une mangeoire à pédale afin que les rongeurs ne viennent pas en profiter !
Le poulailler en pratique
- Combien de poules ? Deux suffisent pour commencer (elles sont grégaires, jamais une seule).
- Quelle race ? Les poules rousses sont d’excellentes pondeuses, mais il existe des races plus rustiques ou décoratives (poule soie, sussex…). Nous apprécions les poules blanches, les Sussex car elles font de plus gros oeufs.

- Entretien ? Nettoyage régulier, paille fraîche et un œil attentif aux parasites (une poignée de terre de diatomée dans la paille et pas de poux rouges chez nous, pour l’instant !).
Nous rangeons le grain dans un bidon de 60l, qui est parfaitement protégé des intemperiEs alors que nous le laissons dehors, à côté du poulailler.
- Et un petit bac à sable, fabriqué maison, pour leur toilette.

Petit secret : les poules aiment aussi… les câlins ! Certaines se laissent prendre dans les bras et s’endorment paisiblement. Nous, on n’a pas encore réussi cet exploit !
Un pas de plus vers l’autonomie
Un poulailler, c’est une petite ferme miniature dans son jardin. On ferme le cercle : restes de cuisine → poules → œufs et engrais → potager → légumes → retour à l’assiette.
C’est une manière simple de tendre vers plus d’autonomie, de réduire le gaspillage, et de se rapprocher encore un peu plus du vivant.
Élever des poules n’est pas une contrainte, c’est une aventure. Chaque matin, ramasser un œuf encore tiède est une petite fête. Et chaque caquètement dans le jardin rappelle que l’autonomie, ce n’est pas être seul, mais vivre en relation avec le vivant.🌱
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